Grandfresnoy

Dans l’Oise, au Sud de Compiègne, la commune de Grandfresnoy est située au pied de la butte de Sainte-Catherine. La butte de Grandfresnoy est la première située vers l’ouest des collines qui traversent l’étendue du canton.

À son sommet, on peut découvrir au Nord les environs de Méry et de la Taule et vers l’ouest une partie du canton de Saint-Just, la ville de Clermont, les coteaux de Liancourt et de Verderonne, ceux qui bordent l’Oise jusqu’aux environs de Creil.

Grandfresnoy était très important sous les règnes de Louis XII, Louis XVI, Napoléon Ier et Louis XVIII. Jusqu’en 1821, Grandfresnoy fut la commune la plus peuplée du canton, elle fut chef-lieu de canton quelques jours, puis en 1826 sous le règne de Charles X, la population devint moins importante au fil des années ; elle fut par la suite dépassée par Estrées-Saint-Denis qui devient chef-lieu de canton (cet accroissement est dû à la situation de la commune sur la grande route de Flandre.)

Au XIXe siècle, le village disposait de plusieurs écoles : une école de garçons, une école de filles et une école libre dirigée.

Sur « la montagne » de la commune prend place une chapelle sous l’appellation de Sainte-Catherine. Cet édifice est en pierre de taille, le chœur paraît remonter à l’époque du style gothique flamboyant, la porte est de 1644.

Autrefois, sur la colline, les maisons étaient groupées autour de la chapelle. Chaque année, le 25 novembre, s’y déroulait une cérémonie religieuse, une jeune fille (la plus âgée parmi celles du village) était à l’honneur, elle rendait le bâton de Sainte Catherine (la légende veut qu’elle se marie l’année qui suit la cérémonie à condition de marcher sur le bon carreau qui devait lui porter bonheur), cette tradition prit place pendant la première moitié du XXe siècle.

La fête patronale avait lieu le dimanche de la Trinité. C’était une fête foraine se déroulant sur la place du chêne où se dressait un grand chêne ; c’est pourquoi on la nomme ainsi, celui-ci fut abattu à cause de sa vétusté. La foire de Sainte-Catherine prenait également place sur « la place du chêne » et dans les rues aux alentours. Le commerce y était florissant, Grandfresnoy avait aussi son marché hebdomadaire (le jeudi) au centre du bourg, sur la place du chêne.

Grandfresnoy existait déjà à la fin du VIIe siècle.

Le prieuré existait déjà en 1077. L’église de Grandfresnoy, dédiée alors à Saint Aubert, fut reconstruite au commencement du XVIIe siècle ; elle est alors dédicacée à Saint Sauveur. On peut lire sur l’un de ses piliers « En l’an 636, le 26 août, l’Espagnol a été ycy ».

Des reliques de Saint Clément et de Sainte Faconde y furent conservées. Le cimetière tient à l’église.

Les rois avaient droit de gite en ce lieu. Louis XIV vint dîner à Grandfresnoy le 19 juillet 1650 et en repartit pour Liancourt.

À l’époque de l’organisation départementale en 1790, les communes du canton actuel d’Estrées-Saint-Denis furent réparties dans quatre cantons du district de Compiègne ; Grandfresnoy devient alors chef-lieu de canton. Il y a sept moulins à vents situés sur la butte, une briqueterie.

On tient à Grandfresnoy deux foires par an rétablies par ordonnance du 24 novembre 1819.

La constitution de la Compagnie d’Arc de Grandfresnoy remonte au 5 septembre 1819 ; elle prend en 1922 le nom de « Compagnie d’Arc la Trinité » ; grâce à elle, dans le folklore local, Grandfresnoy a connu les fastes de trois bouquets provinciaux de la Ronde Mutuelle de l’Oise qui s’y déroulèrent en 1894,1926 et 1959. Cette compagnie est aujourd’hui dissoute.

Grandfresnoy aujourd’hui

Grandfresnoy fait partie de l’Arrondissement de Compiègne, du Canton d’Estrées-Saint-Denis et de la Communauté de communes de la Plaine d’Estrées.

La commune de Grandfresnoy compte de nombreux commerces (épicerie, bar-tabac, boulangerie, salon de coiffure, auto-école), des services publics (la poste, sicae), des services de santé (médecins généralistes, pédicure podologue, pharmacie) ainsi que plusieurs artisans.

Son groupe scolaire « Les Zocqs » compte 7 classes (maternelle et primaire). La Commune a mis en place un service de restauration scolaire et un accueil périscolaire.

Les enfants vont ensuite au collège d’Estrées-Saint-Denis puis aux lycées de Compiègne.

Diverses associations locales assurent le tissu social du village.

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