Blincourt

Blincourt d’hier

À quelques encablures d’Estrées-Saint-Denis, ce petit village de l’Oise a tiré son nom de Blina curtis, la ferme de Belin.

Autrefois, 28 maisons composaient la commune, dont 19 groupées autour de l’église, à l’ouest de la route des Flandres ; une zone appelée le Grand Blincourt pour la distinguer du Petit Blincourt qui comprenait les habitations placées sur la grande route, aujourd’hui la nationale.

Blincourt conserve son caractère authentique. Son église fut reconstruite en 1774 en belle maçonnerie, avec un chœur en hémicycle et un clocher recouvert d’ardoises. Les vitraux ont été entièrement restaurés dans les années 1990. Le cimetière clos de murs entoure l’église et il est bordé d’une allée de platanes centenaires.
Par ordonnance du 16 août 1826, Blincourt fut réuni à Avrigny, mais la commune de Blincourt fut restaurée en 1832.

Elle est la patrie de Michel Nicolas Gérard qui y naquit en 1808. Conseiller général d’Estrées-Saint­Denis, représentant du peuple à l’assemblée constituante en 1848 et à l’assemblée législative en 1849, il fut réélu député de l’Oise en 1872 et mourut à Paris en 1876. Il est inhumé à Blincourt.

Blincourt d’aujourd’hui

Blincourt est la seule commune de l’Oise à accueillir son monument aux morts dans sa mairie tout comme le Conseil départemental. Sur le canton de Clermont, Blincourt s’est aujourd’hui rattachée à la Communauté de communes de la Plaine d’Estrées au sein de laquelle elle cherche à faire entendre la voix des petites communes rurales.

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