Bailleul-le-Soc

Bailleul-le-Soc d’hier

Situé sur un plateau de 1 414 hectares, le village de Bailleul-le-Soc aurait acquis son nom du celtique « Bali », du diminutif de Baliolum : avenue d’arbres, lieu fermé de palissades.
Au XIIe siècle, le village s’appela Ballol, Baillol le Chotte, Bailleux le Socq puis devint définitivement Bailleul-le-Soc, « Soc » semblant indiquer le travail de défrichement, ou avoir été la transformation de l’adjectif car les eaux y sont rares et les puits très profonds.
Le village de Bailleul-le-Soc s’est construit autour d’une place dite « Place de Ville ».
On distingue autour plusieurs hameaux, également appelés « écarts » :
• Eraine s’est appelé successivement Araynes, Araine, Erennes, Ereines pour devenir finalement Eraine.
• Ereuse s’est appelé Erroste, Arroste, Arreuse en 1206, Ereuses en 1228 et enfin, Ereuse.
Sa ferme ou grange, comme on disait alors, fut fondée par des moines qui en furent propriétaires jusqu’en 1791. En 1796, il y eut deux fermes qui existent encore actuellement.
• Saint Julien le Pauvre comprend une ferme située au sud-ouest de Bailleul. Elle appartenait à des moines et dépendait d’Ereuse. Au milieu de cette exploitation agricole, fut élevée une chapelle où officiaient les moines d’Ereuse ; la construction date de 1357.
• Eloges les Bois, situé au nord-ouest de Bailleul, comprend une grande ferme.

En ce qui concerne les édifices religieux, l’église paroissiale Saint-Denis est un bâtiment composite dont les parties les plus anciennes, comme le chœur, éclairé de sept longues baies gothiques, épaulé de larges contreforts, remontent au XVIe siècle ; le portail a été profondément remanié ainsi que la nef et le clocher, au cours d’une campagne de travaux ordonnée en 1753. Le voûtement de la nef a été remplacé par un plafond vers 1829.
Au cours d’une visite monumentale, le 24 février 2000, Monsieur le Conservateur régional a déclaré que cet édifice ne pouvait faire l’objet d’une protection au titre des monuments historiques.
À la sortie nord de Bailleul, on peut découvrir la chapelle Notre-Dame des Sept douleurs (XVIe siècle), dite Chapelle Lorette.
À Eraine se trouve la chapelle Saint-Antoine.

Sur le plan naturel, de nombreux chemins de terre permettent, aux alentours, des promenades très agréables à travers la plaine, loin des bruits et des animations des villes. On peut ainsi observer, dans le plus grand calme, l’évolution des plantations, telles le colza et le lin, et de leurs couleurs, des semailles jusqu’à la récolte. Parfois, quelques chevreuils, lièvres ou lapins gratifient les promeneurs de leur présence.

Bailleul-le-Soc d’aujourd’hui

À l’heure actuelle, c’est la grande culture, en particulier celle des céréales et des betteraves, qui est favorisée par l’absence de zones boisées. De ce fait, faute de terrains disponibles, aucune zone d’activité commerciale ou industrielle ne peut s’implanter.

La commune fait partie d’un regroupement pédagogique intercommunal avec Cressonsacq, Grandvillers aux Bois et Rouvillers.
Le collège se trouve à Estrées-Saint-Denis.
Une bibliothèque (Bibliobus) fonctionne avec livres, cassettes vidéo, CD.
Bailleul-le-Soc possède une salle des fêtes. Une association Culture, Loisirs et Patrimoine, une association d’anciens combattants et un club de retraités contribuent à la vie du village.

© Crédit photo : Gabrielle Lecomte

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