Canly, village de 829 habitants situé à 12 kilomètres au sud-ouest de Compiègne, limité par les communes d’Arsy au nord, de Jonquières à l’est, de Longueil-Sainte-Mairie et de Le Fayel au sud et de Grandfresnoy à l’ouest. Son territoire d’une superficie d’environ 800 hectares est constitué à l’ouest d’une grande plaine inclinée vers le sud et à l’est de coteaux sablonneux et boisés.
Les Canlysiens ont à leur disposition cinq commerces : une boulangerie-pâtisserie, un bar tabac avec service postal, un caviste, un salon de coiffure et un garage de mécanique et peinture automobile. Ils ont également accès à un groupe scolaire de trois classes et à une cantine avec accueil périscolaire. Une salle municipale multifonctions climatisée accueille deux fois par semaine le club de gym et nos aînés chaque jeudi après-midi. Deux cours de tennis, un terrain de sport multifonctions, un terrain de football, un terrain de pétanque, des vestiaires et une salle associative viennent compléter cet ensemble de services.
Bref historique
La première mention écrite confirmant l’existence du village remonte à 913 : Camlei (Charte de Charles le Simple) Camliacum Castrum (913), “Le Château de Canly”, laisse supposer qu’il existait un endroit fortifié au Moyen Âge. Lors des travaux de construction du TGV Nord, une petite nécropole gauloise a été découverte au lieu-dit Les Trois Noyers. Déjà, en 1801, des sarcophages avaient été mis à jour dans le cimetière de Canly, entouré de murailles, se situant alors à proximité de l’église.
L’église : Sous l’invocation de Saint-Martin, cet édifice a été reconstruit à différentes époques. Une partie des murs, des contreforts, les fenêtres du triplet, l’archivolte de la fenêtre et du portail de la façade datent des premiers temps du style roman (XIIe siècle). Les trois vitraux du triplet percé dans le chœur ont été réalisés par l’abbé Deligny (1808-1887), curé de la paroisse de Jonquières. Ces trois œuvres symboliques d’une grande originalité représentent le cœur de Marie, le tournesol, le cœur de Jésus.