Le Fayel

Le Fayel hier

Des vestiges d’une ville romaine ont été mis à jour lors de la construction de l’autoroute et du TGV. Cette importante exploitation aujourd’hui encore visible pour les archéologues dépendait de Verberie qui, à l’époque carolingienne, était une résidence des rois carolingiens.
Un ermitage dépendant de l’abbaye de Saint-Vandrille a été par la suite installé et protégé par les militaires qui, du temps des invasions vikings, devinrent progressivement les Seigneurs du Fayel.

Pendant la guerre de 100 ans, une importante forteresse où servit le Grand Ferré, dont la statue est sur la place de Longueil-Sainte-Marie, subsista jusqu’au XVIe siècle. Cette forteresse était destinée, avec la chaîne de château fort des Coucy et des Orléans, à barrer la route de Paris aux envahisseurs.

Au XVIIe fut construit le château du Fayel et ses dépendances. On le doit à un Maréchal de France de Louis XIII, le duc du Fayel et à un architecte célèbre à l’époque, Jacques Bruant ; le parc est attribué à l’illustre jardinier-paysagiste Le Nôtre. Le Fayel, à cette époque et jusqu’au XXe siècle, était un village de petites fermes prospères dont le bétail allait s’abreuver à une mare au centre du village qui abrite aujourd’hui canards, poules d’eau et même un héron qui régule la population piscicole. Un pigeonnier du XVIIe subsiste dans une vieille ferme transformée. Un tiers des immeubles du Fayel sont antérieurs au XXe siècle, les deux tiers des maisons ayant été construites depuis la grande guerre. L’église du village ainsi que la mairie ont été édifiées à la fin du XIXe siècle.

Le Fayel aujourd’hui

Le développement du village, qui ne comprend ni industrie, ni commerce mais quelques petites entreprises, est conditionné par les contraintes du TGV et de l’autoroute ainsi que par les monuments historiques majeures du château, des communs et du parc, protégés par la loi.
Il n’y a plus d’école depuis 1982, les enfants sont scolarisés à Chevrières, Compiègne et Estrées-Saint-Denis.

Les grandes cultures représentent les deux tiers des 256 hectares du territoire, les bois une cinquantaine d’hectares. Le bois de Gansoive est réputé dans la France entière pour ses merisiers, régulièrement récoltés par les pépinières Vilmorin.

La population a doublé en l’espace d’une génération.
La plupart des habitants travaillent dans les villes plus importantes de la région et dans le nord de la région parisienne. En 2003, un PLU a été établi permettant une meilleure gestion du développement des constructions à l’intérieur des limites du village.

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